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TANIA MOURAUD
DREAM

Du 1er décembre 2020 au 29 avril 2021

Commissariat d'exposition : Yann Toma

Vernissage le 1er décembre 2020

Sorbonne Artgallery est heureuse d'accueillir Tania Mouraud pour exposer DREAM, sa série d'écrits imprimés sur papier photographique, du 1er décembre 2020 au 29 avril 2021. 

Dans le cadre de l'itinéraire VIP de Paris Photo, la Sorbonne Artgallery présente une série d'écrits imprimés sur papier photographique de Tania Mouraud, figure majeure de l'art contemporain français, qui interroge les contraintes sociales et la condition humaine à travers la réactivation in situ de son œuvre DREAM. Elle décline la phrase "I have a dream" en 9 langues et se positionne ainsi, en se référant au discours de Martin Luther King de 1963, dans le combat actuel contre le racisme porté par le mouvement mondial Black Lives Matter.

Le titre de l’oeuvre emprunte et réactualise la célèbre phrase de Martin Luther King : « I have a dream. » Par sa graphie hors norme, Tania Mouraud manifeste qu’il convient de batailler pour voir, au sens le plus fort du verbe, des mots qu’un usage médiatique a fini par rendre invisibles. En associant plusieurs langues– hébreu, chinois, hindi, arabe, russe… – à la singularité de son langage plastique, l’artiste rend au message antiraciste toute sa force et son efficacité.

Matthias BARTHEL

Un titre qui ne lit pas l’oeuvre, un morceau, une parcelle, voilà tout ce dont nous disposons.
Dream. Comme un impératif. Rêve.
Les Dreams de Tania Mouraud sont une série de formes, de traits devenus lexiques nous invitant, à moins de parler toutes les langues du monde, à une lecture purement plastique.
Le langage devenu image interroge l’arbitraire du signe et nous renvoie au temps de la petite-enfance ou au voyage, à un univers où l’illisible nous positionne en situation d’apprentissage permanent, débordant d’une curiosité sans fin.

Cécile RENOULT

Depuis la fin des années 60, le travail de Tania Mouraud s'inscrit dans une pratique qui interroge le rapport entre l'art et le lien social en utilisant différents médiums : peinture, installation, photo, son, vidéo, performance, etc. Elle propose d'ajouter une salle de méditation dans nos appartements standards (1968). Elle expose dans l'espace public sur des panneaux de 3 x 4 m son désaccord avec une société glorifiant l'avoir au détriment de l'humain (1977). Elle réfléchit sur les relations décoratives entre l'art et la guerre, sur les limites de la perception à l'aide de l'écriture en créant des "mots de forme" (1989). A partir de 1998, elle utilise la photographie, la vidéo et le son dans une relation forte avec la peinture pour interroger différents aspects de l'histoire et du vivant.

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